Il y a 50 ans, en 1973, « La Planète sauvage » sortait sur les écrans. Cet ovni de science-fiction a considérablement repoussé les limites du cinéma d’animation.
Des aliens géants à la peau bleue sur une planète très lointaine, ça n’est pas Avatar de James Cameron mais La Planète sauvage, véritable OVNI du cinéma français sorti en 1973, signé René Laloux et Roland Topor. Une fable poétique et politique qui a influencé les plus grands réalisateurs d’animation, comme Miyazaki : une réflexion sur notre humanité, son passé et son devenir.
Cannes 1973, La Planète sauvage remporte le prix spécial du jury. René Laloux, le réalisateur raconte le synopsis à la télévision : « c’est une histoire de géants qui vivent sur une planète imaginaire, qui ont ramené d’un voyage galactique des petits animaux domestiques qui sont des hommes. Le film, c’est l’aventure de l’un de ces petits hommes. » Les hommes sont asservis par les Draags, des êtres géants à la peau bleue, dotés d’une intelligence et d’une spiritualité bien supérieure. Mais les hommes finissent par avoir accès au savoir des Draags et se révoltent.
Un film déroutant, au rythme lent et envoutant ! Complètement raccord avec les oeuvres de Luigi Serafini exposées actuellement au collège dans le cadre de l’exposition eroa « les apprentis sorciers ».
Paroles d’élèves de 3e5 :
Le film le plus étrange du monde, car il y avait beaucoup de couleurs et de bruitages auxquels on ne s’attendait pas forcément. Les créatures étaient étranges et très imaginaires.
Le film le plus artistique du monde, car les images étaient pleines de couleurs vives et les personnages étaient spéciaux.
Le film le plus étrange parce que les humains étaient comme des jouets dans le film.
Le film le plus loufoque et bizarre que j’ai jamais vu, car les personnages sont étranges, anormaux.
Ce qui m’a déplu, c’est que l’on considère les humains comme des animaux car personne ne devrait être considéré ainsi.
Ce qui m’a déplu c’est que les draags maltraitent les humains et les tuent sans pitié.
Les personnages étaient bizarres, leur regard me perturbait.
Ce que j’ai aimé :
Le son car il était apaisant et dynamique à la fois.
La manière dont les draags ont été dessinés et les « gadgets » créés.
Ce que j’ai compris :
Les Draags tuent les hommes, comme des insectes, nous, nous faisons la même chose avec les petites bêtes.
Personne ne doit se faire la guerre, car dans le film, les humains et les draags se faisaient la guerre et ont failli perdre leur planète en se battant.
Le film fait réfléchir à la maltraitance contre les animaux domestiques.
Le film nous fait réfléchir au fait que nous sommes tout petit sur terre parmi toutes les autres espèces.
Au moment où les draags tuent les humains avec des pastilles à gaz, le film fait référence aux chambres à gaz.
Si vous voulez découvrir ce film déroutant, même si rien ne remplace l’expérience du grand écran, suivez ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=gUqV_nVvb_c