Des courts métrages engagés pour les 4e avec les rencontres audiovisuelles.

Le 8 juin, les rencontres audiovisuelles de Lille sont venues au collège pour présenter une programmation de courts-métrages engagés à toutes les classes de 4e , et pour échanger avec eux.

L’occasion pour les élèves de découvrir des films courts utilisant des techniques aussi variées que le dessin animé, les images de synthèse ou encore la prise de vue réelle, mais surtout un moment privilégié pour s’exprimer sur les sujets abordés par les réalisateurs : surconsommation, pollution, ressources et développement durable, stéréotypes de genre, homophobie … Des dénonciations et des causes défendues avec humour et créativité.

Quelques critiques d’élèves à découvrir ci-dessous :

PETIT CAILLOU QUI VAUT DE L’OR

Ce court métrage a été créé par Alizé Arnal, Quentin Greiner, Ludovic Plisson et Virginie Texier. Il a été monté en 2020. C’est un film d’animation qui dure 4min 13sec. Le thème de la pollution m’a fait choisir ce film car on voit vraiment ce qui se passe avant qu’on ait le téléphone et après : du caillou à la puce, on peut regarder tout le trajet qui est très long jusqu’au téléphone. Ce qui m’a le plus surpris c’est quand l’intervenant nous a dit qu’en moyenne avant qu’on ait dans les mains notre téléphone, il a fait 3 fois le tour du monde pour sa fabrication. C’est énorme !! A la fin de ce court métrage, on voit toute une décharge de téléphones ce qui prouve qu’on jette beaucoup trop. On devrait plus recycler et acheter des objets d’occasion. Mais il n’y a pas que ça qui pollue malheureusement, il y aussi internet et les serveurs qui chauffent énormément. Ce court métrage nous fait bien passer le message qu’il faut arrêter de polluer et ça commence dès le téléphone ! Ce film m’a beaucoup plu avec la puce qui est en quelque sorte « vivante » ça rend plus drôle les choses ce qui est mieux pour faire passer le message.

                                                                                                    HARTEL Guénaël 4e1

C’est une animation en images de synthèse qui dénonce la pollution par la vie d’un minerai, de son extraction de la montagne, en passant par son utilisation dans un téléphone, jusqu’à sa réutilisation par une enfant pauvre qui le trouve dans une décharge et le réutilise pour ajouter un œil manquant à son ours en peluche. J’ai bien aimé ce film car il était marrant.

                                                                                                Augustin Gheysens 4e1

Ce court métrage raconte le chemin que peut faire un des minéraux qui se trouve dans les portables avant d’arriver dans nos mains.

J’ai bien aimé ce film car on peut voir que la fabrication d’un téléphone pollue énormément. On voit dans le court métrage que le caillou vient d’une mine en Afrique pour être exporté ensuite dans une usine qui fabrique des objets informatiques pour être ensuite vendu dans tout le monde. On peut donc comprendre qu’il est mieux d’acheter des objets électronique (téléphone, ordinateur,…) d’occasion pour moins polluer plutôt que dans acheter un neuf qui polluerait beaucoup.

                                                                                              Thibaut Dehurtevent 4e1

Le saviez-vous ? Ce petit bijou technologique est très gourmand en énergie et en matériaux rares. De sa fabrication à sa destruction en passant par son utilisation, un téléphone portable épuise autant de matières premières que l’extraction de 7,4 kg de cuivre, consomme autant d’énergie qu’un avion volant sur 57 km, dégage autant d’effet de serre qu’une voiture moyenne qui parcoure 85 km…

MODE EXPRESS

Mon film préféré est Mode -Express . Il a été réalisé par Manon Talva et Louis Lecointre en 2022 . La technique utilisé est la prise de vue réelle . Le film dénonce la différence de classe sociale . Par exemple , la personne de droite se lave dans une baignoire remplie de mousse tandis que la personne de gauche se lave avec une toute petite bassine . La personne de gauche a fabriqué une robe dans une usine dans des conditions précaires puis , la personne de droite l’achète dans un magasin pour pas cher . La personne de gauche vit dans une belle maison très colorée tandis que la personne de droite vit dans une petite maison très sale et trop petite . J’ai bien aimé le petit film . Le fait de mettre en parallèle les 2 vies était très originale.

                                                                                                       FONTAINE Noé 4e1

J’ai bien aimé car je trouve que le film montre bien les différences entre les riches et les pauvres surtout le moment où elles se douchent : l’une dans une baignoire avec des écouteurs et l’autre dans une bassine avec une brosse. Ensuite on voit les déplacements de la personne pauvre pour aller à l’usine dans laquelle elle va fabriquer la robe que l’autre part acheter sans réfléchir à la manière dont elle a été fabriquée. Elle part travailler en tongs : je trouve que ça fait de la peine car il pleut.

                                                                                                             Leny Verline 4e1

C’est mon court métrage préféré car je trouve qu’il montre vraiment bien les différences de vue entre une femme avec de l’argent et une femme pauvre . On peut voir que la femme riche va acheter la robe que la femme pauvre a fabriqué. C’est triste que des personnes doivent vivre dans des conditions aussi horribles car ils n’ont pas eu la chance de naître dans un pays riche .

                                                                                                          Rault Maëlys 4e6

Le saviez-vous ?

La Fast Fashion rime avec les conditions humaines sacrifiées.

L’industrie textile emploie 75 millions de personnes dont 80% de femmes. 86% de ces travailleur.ses sont situé.e.s dans la région Asie-Pacifique. Cette concentration de l’activité dans cette partie du globe résulte d’un système mondialisé qui exploite les travailleur.ses de pays les plus pauvres avec une main d’œuvre à moindre coût.

Exploitation des femmes, salaires ridicules, conditions insalubres… Les associations de défense des droits humains dénoncent depuis des années les conditions de vies épouvantables auxquelles sont confronté.e.s les ouvrier.e.s de l’industrie textile.

Par exemple, pour un t-shirt vendu 30€ en magasin, le salaire de l’ouvrier.e n’est que de 18 centimes.

DANS LA NATURE

Le film en question est Dans la nature. Le réalisateur est Marcel Barelli. Le tournage a été fait en Suisse en 2021, le type de mise en scène est une animation, et le film dure 5 minutes. Ce que j’ai aimé dans ce film est la manière dont le sujet de la sexualité est abordé, c’est à dire en faisant rire le public et en utilisant l’humour. Il y a de la tolérance envers la sexualité de chacun dans la nature, « mais pas toujours ».​

Noah Gay 4e1

J’ai beaucoup aimé l’animation « Dans la nature » avec des animaux dessinés de Marcel Barelli de 2021, car je trouvais ça intéressant de faire passer le message par une enfant et par des animaux que l’homosexualité est normal et qu’il ne faut pas rejeter une personne pour ces préférences.

                                                                                                                Vitse Lola 4e1

Le réalisateur s’engage contre l’homophobie car comme les animaux nous avons le droit de vouloir :

_Si on est un homme d’être avec un homme

_Si on est une femme d’être avec une femme…

Je trouve que le message est très beau car dénoncer l’homophobie est une très bonne chose car de nos jours nous voyons des homophobes partout.  Il nous fait apprendre quelque chose en même temps : les animaux sont la plus part du temps homosexuels je ne m’en doutais pas. C’est très astucieux de faire passer le message comme ça.

                                                                                                           Jule Dhennin 4e1

Ce film m’a beaucoup plu car c’est un dessin animé donc c’est plus adapté aux enfants, même avec la voix qui est utilisée qui ressemble a celle d’une petite fille. Je trouve que c’est une façon plus simple d’en parler aux enfants et le ton qui est utilisé est plutôt humoristique.

                                                                                                          Willery Gaëlly 4e5

DEVIENS

Réalisateur: Adrien Lhommedieu

Date: 2021

Technique: Prise de vue réelle

Mon film préféré est celui là car il fait passer un beau message malgré le fait qu’il reste tabou : un garçon qui veut devenir danseur étoile mais il n’ose pas l’avouer par peur des jugements. Le message que veut faire passer ce film est qu’on ne doit pas absolument être une fille pour faire de la danse.

                                                                                                            ​​Pidoux Zelie 4e6

Je trouve ce film intéressant car il représente bien la vie de tous les jours. Dans ses rêves ce garçon avait peur de dire qu’il voulait faire de la danse car il savait que les personnes autour de lui allaient se moquer, le juger… Mais on ne devrait pas avoir peur du jugement des autres ! Nous devons faire ce que nous voulons pour nous, pas pour les autres. C’est pourquoi bien aimé ce film, car à la fin le garçon assume ce qu’il a envie d’être ou de faire plus tard : danseur étoile.

                                                                                                       Gongora Sasha 4e1

Ce film s’engage contre les préjugés et les stéréotypes, pour ce petit film, c’est sur le stéréotype d’un garçon qui veut danser. Dans ce court-métrage, on suit un petit garçon passionné de danse, mais terrifié a l’idée du jugement de ses camarades. Mais il fait une soudaine découverte : il voit un homme danser sur la plage de Berck, c’est en fait le danseur Mathias Heymann qui danse à l’opéra de Paris. Ce court métrage m’a beaucoup plu car je trouve que c’est un sujet important dont on devrait plus parler.

                                                                                                          ​​Axelle Pouille 4e6

Ce court-métrage dénonce les stéréotypes (ici, le fait qu’un garçon ne pourrait pas faire de danse car c’est un sport « de fille »)

J’ai beaucoup aimé ce mini-film par le message qu’il véhiculait. Il parlait des stéréotypes en fonction de notre genre, car même si la société évolue, les clichés restent quand même parfois dans les esprits des gens et les empêchent d’avoir l’avenir qu’ils souhaitent, à cause des jugements.

Par ailleurs, j’ai trouvé que le court-métrage était très beau visuellement avec les plans de la mer, la danse…et j’ai aussi bien aimé la musique, qui transportait beaucoup d’émotions.

                                                                                                  DUCROCQ Angèle 4e5

Durant l’heure au pôle-vie, nous avons visionner quelque court-métrages, l’un m’a marqué, celui avec le garçon qui se voyait dans le futur lors de la question de son institutrice, qui demandait au camarades de classe qu’aimeraient-ils faire quand ils seront plus grand, il était dans les nuages comme nous pourrions dire, il s’imaginait plus grand au bord de la mer sur le sable, se laisser porter par le vent, laisser son imagination et ses sentiments danser. Les stéréotypes depuis quelques années sont fixés sur l’idée que le foot est un sport, pour les garçons, la danse classique, pour les filles tout ça est banalisé. Pour moi, tout ça devrait cesser, on ne choisit pas notre sport selon les « cases » où nous nous retrouvons, mais si un garçon a envie de pratiquer de la danse ou alors de l’équitation, ou de la gymnastique, personne ne doit s’opposer à son choix, c’est lui et lui seul qui  décide, c’est la même chose pour une fille, beaucoup d’entraîneurs, vont prendre en compte que les filles peuvent jouer au foot mais sont moins fortes, alors que toutes femmes qui en font sont très fortes. Cela montre qu’il faut laisser aux enfants, leurs choix, sportifs, et qu’ils n’aient pas honte de le dire haut et fort, comme le garçon l’a fait lors de la fin de cette extrait.

                                                                                                       Adele Demany 4e5

J’ai choisie le courmettrage « Deviens ». J’ai beaucoup aimé ce film, car le petit garçon souhaite devenir un danseur étoile, malgré sa peur du regard et du jugement des autres. Il est passionné par la danse mais terrifié a l’idée que les autres le découvrent. Ce film me fait beaucoup pensé a Billy Eliot, un film des années 2000.

                                                                                                     Maëva Lefebvre 4e5​

UN JOUR EXCEPTIONNEL

Le court metrage a été fait par Adrien Lhommedieu  en 2021 et il dure 10min. Il est en prise de vue réelle et cela parle d’une petite fille et son père qui échangent leur rôle pendant 1 jour. J’ai aimé ce court métrage car il montre que plus tard tous les enfants deviendront adultes et que les parents sont content de redevenir enfants quelques temps. Il ne faut pas être pressé de grandir et il faut profiter d’être jeune.

                                                                                                   Esteban Mekerke 4e6

Mme Lheureux

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